5 Erreurs Courantes que Commettent les Investisseurs Étrangers au Mexique (et Comment les Éviter)
- Hector Manuel Mondragon
- 21 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 mars
Investir au Mexique peut être une excellente opportunité pour les étrangers cherchant à diversifier leur portefeuille immobilier ou commercial. Cependant, certains pièges courants peuvent entraîner des complications juridiques, financières ou administratives. Dans cet article, nous allons passer en revue cinq erreurs fréquentes commises par les investisseurs étrangers au Mexique et comment les éviter.
1. Ne Pas Comprendre les Lois sur la Propriété Étrangère
L’erreur :
De nombreux investisseurs étrangers supposent qu’ils peuvent acheter un bien immobilier au Mexique de la même manière que dans leur pays d’origine. Or, il existe des restrictions légales, notamment pour les achats de propriétés dans la zone restreinte (50 km des côtes et 100 km des frontières).
Comment l’éviter :
Pour acheter un bien dans la zone restreinte, les étrangers doivent utiliser un fideicomiso (trust bancaire) ou créer une société mexicaine.
Travailler avec un notaire expérimenté et un avocat spécialisé en droit immobilier pour assurer la conformité juridique.
2. Ne Pas Vérifier les Titres de Propriété
L’erreur :
Certains investisseurs achètent des terrains ou des propriétés sans vérifier correctement les titres de propriété. Cela peut entraîner des problèmes de possession, des litiges ou des fraudes immobilières.
Comment l’éviter :
S’assurer que la propriété a un titre de propriété valide enregistré auprès du Registre Public de la Propriété.
Demander un certificat de non-gravamen (certificat attestant qu’aucune dette ou hypothèque ne pèse sur le bien).
Travailler avec un notaire et un avocat immobilier avant de finaliser un achat.
3. Ne Pas Prendre en Compte les Impôts et Frais Associés
L’erreur :
Beaucoup d’investisseurs sous-estiment les taxes immobilières, les frais notariés et les coûts d’entretien liés à l’achat d’une propriété au Mexique.
Comment l’éviter :
Comprendre les impôts fonciers (Predial), l’impôt sur la plus-value immobilière (ISR) et les droits de mutation.
Calculer les frais de copropriété (si applicable) et les coûts d’entretien.
Prendre en compte les frais de notaire et d’enregistrement, généralement entre 5 et 8% du prix d’achat.
4. Ne Pas Avoir de Contrats Solides
L’erreur :
Certains investisseurs concluent des accords verbaux ou des contrats mal rédigés, ce qui peut poser problème en cas de litige.
Comment l’éviter :
Toujours signer un contrat notarié clair et détaillé, rédigé par un avocat spécialisé.
Vérifier que le contrat précise les obligations des parties, les délais de paiement et les recours légaux.
Éviter les achats via des contrats de possession irréguliers, comme l’ejido (terres communales non privatisables).
5. Ne Pas Tenir Compte de la Gestion et de la Rentabilité du Bien
L’erreur :
Certains investisseurs achètent une propriété sans planifier sa gestion, surtout s’il s’agit d’une location de vacances.
Comment l’éviter :
Déterminer si vous allez gérer le bien vous-même ou engager un gestionnaire immobilier.
Étudier la rentabilité locative en fonction de l’emplacement, des frais d’entretien et des tendances du marché.
Comparer les options de location à court terme (Airbnb) ou à long terme, en fonction des réglementations locales.
Conclusion
Investir au Mexique offre d’excellentes opportunités, mais il est essentiel d’éviter ces erreurs courantes pour garantir un investissement sûr et rentable. En s’entourant de professionnels compétents et en prenant le temps de bien comprendre les lois et le marché immobilier mexicain, les investisseurs étrangers peuvent réussir leur projet en toute sérénité.




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